Ah Charline, je dois t’avouer qu’il y a longtemps que je t’attends, comme dans une chanson de Michel Jonasz. J’ai toujours aimé les filles qui font rigoler, mais elles sont si rares, les filles, ça se prend au sérieux aussi, et c’est bien triste. Je voulais te dire mon amour, passionné, pour n’importe quoi du moment où c’est toi ma Belge qui nous enfume de ta folie. Ah oui : un merci, un je t’aime, quoi d’autre ? Je veux bien te faire des centaines de colliers en coquillettes et tu serais ma maman mais (...)
Mes élucubrations
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Charline Vanhoenacker : je t’aime presque par erreur
13 janvier 2016, par Grosse Fatigue -
Putain de chiens
12 janvier 2016, par Grosse FatigueCe matin dans le noir dans la vallée de la gare, cette destruction reconstruite d’après la guerre d’autre fois, dans le noir, enfin bref la brume, j’ai vu deux chiens à la fenêtre d’une maison autrefois habitée par des gens normaux. J’ai compris. C’est aujourd’hui le jour du jugement dernier, je suis encore ensommeillé, je vais au travail prendre mon train, je vais voir une vieille femme décatie comptable dans le fauteuil d’en-face, mais je vois des chiens à la fenêtre d’une vieille maison, et je les (...)
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David Bowie à 7h55
11 janvier 2016, par Grosse FatigueHier soir avec les enfants, on a travaillé la première page de Wild is the wind. Ce n’est pas un morceau de lui, mais c’est un beau morceau. La grande était à la basse, le grand au piano, et le petit à la batterie. La petite préférait regarder le journal de 20h pour mieux comprendre la politique mais on s’en est tiré plutôt bien. J’ai demandé au grand de faire les accords à la main gauche pour libérer sa sœur la bassiste, qui enchaînait les trois notes d’un la mineur en faisant un peu la tête.
Ce matin (...) -
A propos de la maison : un beau dimanche
10 janvier 2016, par Grosse FatigueUn ami musicien m’a demandé s’il pouvait venir répéter à la maison, il est en manque de salle. Ils sont arrivés les uns après les autres cet après-midi de dimanche, alors que les enfants se battaient pour réussir un gâteau au chocolat hasardeux, que je coursais la plus grande pour qu’elle me donne son téléphone pour ne pas réviser en musique, que je disais à la plus petite de travailler la flûte et au plus petit de réviser ses mots invariables. La chatte s’amusait bien à rentrer et sortir au gré de la pluie (...)
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Pour Cabu : qui ?
10 janvier 2016, par Grosse FatigueLa verrue chantante rend hommage à Cabu et aux autres place de la République. Il y a quelque chose de pourri dans ce pays, à l’évidence. Non pas dans le fait que notre abruti national - l’homme qui n’a jamais rien composé de sa vie, et se contente de singer une Amérique redneck - non, notre chancre du rock ande role n’y est pour rien : il accepte, c’est sans doute payé, non, il y a autre chose.
Il y a forcément quelqu’un quelque part qui lui a demandé de chanter. Il y a quelqu’un, derrière un bureau, (...) -
Juste avant d’être une femme
8 janvier 2016, par Grosse FatigueC’est un titre à la Patrick Juvet, je veux dire un titre disco qui sonne, qui claque, claquant et clinquant, je vais me le faire piquer par Marc Lévy c’est sûr, pour pas un rond mais enfin.
Je suis à nouveau dans le train. J’ai pris mes aises dans un quatre places. Je ramène des tirages grands formats à la maison. J’en ai offert à une collègue qui ressemble à Romy Schneider. Elle a honte d’être sublime alors s’abîme volontairement dans une parodie d’elle-même, un peu mal fagotée, un peu mal fardée, un (...) -
La question américaine
8 janvier 2016, par Grosse FatigueEn voyant ça, je me pose parfois la question. Bon, bien sûr, au milieu de ça, il y a un rouquin qui joue de la guitare. C’est peut-être un Anglais, il y en a des bien, je ne veux pas faire de généralisation, mais juste un peu d’uchronie, pour rire cinq minutes.
Car voilà : j’imagine une époque pas si lointaine où, brusquement, la plupart des Américains blancs auraient disparu. Les Indiens et les Noirs se seraient mélangés à la manière des Séminoles et de quelques esclaves de Georgie et de Floride, (...) -
Pour l’intelligence il n’y a rien à faire....
8 janvier 2016, par Grosse FatigueJe discute avec Alicia une Italienne plantureuse qui sait l’effet qu’elle fait aux femmes jalouses. Elle me dit ne pas comprendre ce que l’on entend dans son autoradio. Elle ne comprend pas les femmes. Les hommes oui, les femmes non. A la radio, on parle de la barbarie et de ces filles d’ici qui vont là-bas pour se marier au premier crétin venu qui lui fera de petits combattants en la violant car c’est la loi. Ce n’est pas incompréhensible : c’est juste dur à croire.
Elle me répond quand même : (...) -
No comment
8 janvier 2016, par Grosse FatigueMettre le son à fond....
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Janis et deux David
7 janvier 2016, par Grosse FatigueAvec une amie nous sommes allés voir le documentaire sur Janis Joplin. J’ai dormi au début j’étais fatigué à cause des allers et des retours en train tous les jours tous les matins, et là au cinéma mon corps s’est cru dans le train et je me suis assoupi en écoutant l’accent texan de cette blanche étrange qui criait du blues parce qu’il fallait le crier : elle n’aurait que peu de temps.
J’ai finalement repris mes esprits emportés par la folie de Janis Joplin, elle est morte j’avais quatre ans je ne savais (...)
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