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Pour l’intelligence il n’y a rien à faire....

vendredi 8 janvier 2016, par Grosse Fatigue

Je discute avec Alicia une Italienne plantureuse qui sait l’effet qu’elle fait aux femmes jalouses. Elle me dit ne pas comprendre ce que l’on entend dans son autoradio. Elle ne comprend pas les femmes. Les hommes oui, les femmes non. A la radio, on parle de la barbarie et de ces filles d’ici qui vont là-bas pour se marier au premier crétin venu qui lui fera de petits combattants en la violant car c’est la loi. Ce n’est pas incompréhensible : c’est juste dur à croire.

Elle me répond quand même : "Des femmes !".

N’étant pas raciste j’ai toujours considéré les femmes à l’égal de l’homme en tout sauf peut-être au niveau des biceps mais je ne suis sûr de rien, il faudrait faire des courbes de Gauss et les comparer. Ça n’est pas si simple. Mais pour le reste, je n’ai aucun doute. Je me balade de temps en temps sur les forums de la fachosphère pour prendre le pouls des cons et pour pondre, ça pond le facho, et pas qu’un peu, et les femmes n’ont rien à apprendre de la délicatesse de l’autre sexe quand il s’agit de haine croyez-moi.

Je dis à Alicia que j’ai vu je ne sais où un article sur une étudiante en médecine partie faire sa croisade en Syrie, soi-disant en quête d’identité bla bla bla bla psychanalyse mon cul, et qui fut vite revenue quand son mari ne lui fît pas la bise mais qu’on essaya tant bien que mal de la marier de force.

Je me souviens avoir répondu à un ami fort cultivé qui me demandait si Hitler était intelligent, je me souviens avoir dit oui. Il était étonné bien que très cultivé et fort intelligent lui-même. Le petit caporal était très intelligent, mais possédait en son for intérieur toute la méchanceté du monde.

Voilà ce que j’essayais de dire à Alicia : il n’y a aucun lien entre intelligence ou culture et barbarie. Les Nazis aimaient Mozart et depuis, il n’y a plus aucun espoir, crois-moi. Je préfère cent fois un crétin modeste et humaniste à son contraire. Pour ma part, je fais de mon mieux en matière de côté obscur. Et si l’intelligence était morale, pas de guerre mondiale, pas de bombe atomique, pas de cosmétique, pas de publicité. Quand on voit que les meilleurs étudiants finissent à HEC bien que la plupart jouent du piano, c’est à s’en tirer une, n’est-il pas ?

Non, il n’y a aucun lien entre intelligence et moralité, culture et barbarie. L’Allemagne nous l’a dit en majuscules il n’y a pas si longtemps et d’autres bientôt ne se gêneront pas pour le répéter, car l’histoire bégaye c’est bien connu. Il y a des docteurs Mengele et des Manuel Valls qui veulent du bianco par-ci et du bianco par-là, on veut maintenant déchoir de la nationalité, notre universalisme à nous, des types qui seraient binationaux, la morale et la grandeur qui en découle passent bien après les compromissions des médiocres à la petite semaine. Non vraiment, il n’y a rien à attendre de tout cela. Rien.

On ne nous apprend pas à se méfier de tout.