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Une jolie solution pour l’extrême-droite

mercredi 22 mai 2013, par Grosse Fatigue

Je viens d’apprendre la nouvelle. L’homme qui s’est suicidé à Notre-Dame était un intellectuel d’extrême-droite. Je le lisais souvent. Mais oui. Il faut connaître l’ennemi. Dans sa revue d’histoire, toujours les mêmes histoires. L’extrême-droite a sa loupe à elle, pour décrire le passé. Une certaine gauche fait la même chose avec une autre loupe. Dans tous les cas, des loupes assez mal construites, mais qui renforcent les certitudes à défaut d’encourager le doute. L’objectivité ne semble pas de ce monde. Certains veulent le transformer à coup d’habitus ou de théorie du genre, d’autres imaginent que les peuples sont des races ayant oublié la force.... N’importe quoi.

La solution : le suicide. Certes, il est spectaculaire. Les fascistes ont lu Debord. (D’ailleurs, leurs références les plus idéologiques sont à gauche ! Gramsci, Debord, Baudrillard, etc.).
Quand on voit à quel point certains voyous se croient politiques en tapant sur des couples franco-asiatiques, le suicide - une sorte de fascisme appliqué à soi-même - devient un horizon d’optimisme.

Mais le spectacle est un peu inutile. Et puis, faire ça dans une église fréquentée par des milliers de touristes chinois, il faut penser à notre PIB, quand même ! On peut mieux faire. Et en masse !

Imaginer des choses plus simples en vente libre. Oui, il faudrait commercialiser pour tous les cons et les emmerdeurs une pilule sans lendemain. Après tout, ceux qui crient Viva la muerte méritent bien de la rencontrer avant les autres ! Une petite pilule avec une croix celtique dessus, ou une croix gammée pour les plus vantards... Et hop, le lendemain, à la David Vincent, juste un peu de cendres à la place du corps. Un coup de pelle et de balayette, et le tout dans le compost !

Autrefois, j’ai imaginé pour tous les fascistes de la planète une solution à la logistique compliquée : un exil forcé en Australie et de quoi s’entretuer pendant mille ans, pour faire dans le symbole. On y mettrait tous les croyants fervents, les enturbannés, les barbus, les crânes rasés, les uniformes, les sans équivoques, les certains, les traditionalistes, j’y ajouterais bien par mégarde quelques gamers, deux ou trois rappeurs et des millions de fans de techno, juste pour la punition.
J’oubliais : les volontaires sont acceptés.
Mais j’exagère.
Et puis cela coûterait trop cher.

Passons.

Non, la pilule sans lendemain™ serait une solution bien plus écologique. Elle aurait aussi le mérite de regonfler les laboratoires pharmaceutiques français, et résoudrait pour un temps le problème du chômage. On pourrait remplacer quatre millions de fachos par quatre millions de chômeurs. Certains diront que les patates se croisent et bien peu importe. Si l’on pouvait rajouter à la sauce tous les religieux fervents.... Ah oui, on perdrait les trois quarts de l’Amérique !

Salsa à Guantanamo.

De l’air !

Adieu Poutine et l’Arabie Saoudite !

Ah, je m’enivre....

Que serait le monde sans eux ? Faut-il vraiment de tout pour en faire un ? Certainement pas.

Un monde plus léger avec la pilule sans lendemain™ ? Allons donc, me voilà à imaginer un génocide pour un monde meilleur !
La banalité du mal.
Mais quel con !
Il y a sans doute d’autres solutions ?