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Ouverture

mercredi 19 octobre 2011, par Grosse Fatigue

Fermer, ouvrir, 0, 1.
Je rouvre parce que je suis incapable d’écrire autre chose que des textes de 30 lignes. Au-delà, c’est l’épuisement. Je rouvre parce que d’autres parlent et disent n’importe quoi. Alors pourquoi pas moi. Je rouvre pour me souvenir que j’écris. J’écris pour m’entraîner. J’ouvre pour stocker. Je stocke comme tout le monde. Pour la trace, pour Lascaux. C’est prétentieux, mais ça ne l’est pas assez. Il faudrait l’être encore plus.

Quand j’entre dans une librairie, je me ratatine. Putain le con. Qu’est-ce que t’attends pour avoir ton nom là aussi ? Il faudrait délayer, délétère. En dire long, c’est pourtant simple ! Tous ces gens qui n’ont pas grand-chose à dire, parmi eux, certains sont là, en couverture.

Je me dis : j’essaye encore.

On me dit : mais t’es trop vieux pour ça.

Et puis ici, on retrouve des gens, comme au bar.