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Pire que la biométrie : la bitométrie

jeudi 5 juillet 2012, par Grosse Fatigue

J’en ai marre des nanotechnologies, des imprimantes en 3D, des téléphones sensoriels, de la biométrie.

La biométrie à l’école.

La biométrie dans la police.

La biométrie à l’hôpital.

La biométrie pour ouvrir leur bagnoles, leurs appartements, leurs comptes en banque.

Mais il y a pire : la bitométrie.

Selon une équipe de scientifiques américains, il est à la fois plus simple et plus sûr, pour identifier un homme, de photographier sa bite. Oui, j’ai dit bite. Et je le redis : BITE BITE BITE.

Voilà le vrai danger de l’avenir tel qu’il sera : il va falloir montrer sa bite à tout bout de champ. Et ça, je n’en ai guère envie. Il faudrait d’abord, selon cette étude, montrer sa bite au repos. Or, je tiens à le dire : au repos, il y a plusieurs types de repos et donc plusieurs types de bites, du moins dans mon cas. Et comme ma bite ne parle pas, ou plus, ou vraiment rarement, la reconnaissance vocale ne servira à rien : il faut s’attaquer au bout qui pend, plus ou moins fier selon l’heure, l’âge (?), la température, la dame qui passe à côté.

Pourtant, il y a danger : je suis pudique. Et je ne suis pas le seul. On n’est pas tous footballeur. Pour ma part, je fais du vélo pour qu’elle rétrécisse. (Ça marche une heure). Mais cette tendance à tout montrer, c’est vraiment lassant.

Et puis pire : comment identifier les femmes à coup sûr ?

Mais déjà, je m’éloigne.

Et je me vois mal retirer de l’argent en mettant ma bite dans un palpeur bitométrique, même délocalisé chez des putes thaïlandaises, car on ne sait jamais. (Christophe Maé). Iris et empreintes digitales peuvent bien aller se faire voir. La bite, c’est du costaud. Internet, ça n’est que ça. Le commerce électronique ? Ah ah ah ! 2% de la partie émergée de l’Iceberg. Facebook (m’a tuer), 10%. Le reste ? Des bites. Pas que. Mais beaucoup quand même, avec des filles au bout, de plus en plus tatouées, percées, recomposées, comme des grosses carpes dans l’étang tchernobylien de mes délires, au bout de cannes à pêches en matière humaine. Phallus impudicus, mon champignon préféré qui me fait croire parfois en dieu. Ah oui : il me fait croire en dieu ce champignon quand j’en croise un, ce qui m’est arrivé une fois en Sologne. Un champignon qui ressemble vraiment à une bite, immédiatement identifiable. Il pue, il est couvert de mouches, pas besoin d’électronique, de biochimie de quoi que ce soit pour en être sûr. Identification absolue sans Tom Cruise : c’est bien lui, le champignon qui ressemble trait pour trait à une bite, et pourquoi est-il là ? Quelle sélection darwinienne a bien pu faire émerger cette chose à moi-même en partie semblable si ce n’est l’odeur (mesdames : rassurez-vous) ? HEIN ? POURQUOI LA NATURE A-T-ELLE CRÉÉ un champignon en forme de bite humaine ?

Elle n’en sait rien.

De même que la fonction de l’orgasme (mot technique que j’exècre) me semble tout-à-fait futile du point de vue de l’évolution de l’espèce (je l’ai écrit quelque part), de même ce champignon bitale est à coup sûr un coup de dieu. Ah, si les Catholiques et autres emmerdeurs s’intéressaient à la bitométrie tout autant qu’à l’orgasme, on serait plus près de dieu, c’est sûr.