GROSSE FATIGUE cause toujours....

Accueil > Chroniques de 2017 > Moi président

Moi président

jeudi 1er décembre 2016, par Grosse Fatigue

C’est bien beau de critiquer tout le temps. Mais tu ferais quoi ?

Parfois je me demande ce que je ferais quand je serais président de la république. La mienne, dans ma tête fatiguée, que ferais-je à la place de Hollande, l’homme qui ne sert à rien ?

Bon déjà, il faut se coucher tard et se lever tôt. Se coucher tard d’accord, mais se lever tôt.... Et puis il faut quand même se dire que ces horribles pavillons dans les zones pavillonnaires et ces horribles zones commerciales où les gens font les courses et ces chaînes de télévisions débiles et vulgaires et... Eh bien, les gens aiment ça.

J’hésite à me présenter.

J’ai vu Cyril Hanouna et des gens aiment ça.

Mais supposons que.

Rousseau a sans doute raison : il faudrait retirer les enfants à leurs parents la plupart du temps. Le petit dernier me dit papa c’est super j’ai de l’avance en apprenant les tables de multiplication en CE2 avant mes copains parce que leurs parents ils leur apprennent rien le soir mais rien du tout.

Mais ça n’est pas une bonne mesure.

Peut-on interdire Johnny Halliday mais pas Jacques Dutronc ? Et comment faire découvrir Barbara à la génération Y quand elle a mangé du Patrick Bruel dans la joie ?

Bon.

Supposons.

Déjà, les choses faciles : cumul des mandats interdit. Fermeture du Sénat. Interdiction de continuer après deux mandats. Fermeture de l’ENA. Pas de passerelles avec le privé. Musique obligatoire dès la maternelle. Eloignement du territoire de Jack Lang. Et de David Guetta.

Je sens que ça ne va pas plaire beaucoup.

Papa laisse-tomber. Pour vivre heureux il faut vivre cachés, c’est toi qui nous l’a appris. Viens avec moi chanter La Javanaise, t’as encore des progrès à faire.

Et l’écologie ? Et si on lançait vraiment de bonnes idées écologiques ? Moi, j’étais si content de voir que, malgré la sécheresse, on a vu des sauterelles dans le jardin en septembre !

Papa, les sauterelles, tout le monde s’en fout, jusqu’au jour où il faudra les élever en batteries pour les bouffer....

Alors tant pis.