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Ni droite ni gauche : Macron pauv’con

jeudi 7 avril 2016, par Grosse Fatigue

Ah, Emmanuel Macron ! Mais quel ! Mais quel !

MAIS QUEL CON !

Pour coller à l’époque, il faut renifler le vent d’ouest. Le vent d’ouest est à la tolérance généralisée, quitte à y laisser quelques plumes quand il s’agit de tolérer ceux qui veulent notre mort. Ce qui nous donne trois ou quatre attentats, rien pour empêcher les chauffeurs de taxis de consommer plus pour vivre mieux.

Mais Macron ! Mais quel con !

Comme si monsieur était le premier à se réclamer d’un "ni droite ni gauche" ! Mais l’extrême-droite l’a fait bien avant lui ! Ne pas être de gauche sans se croire de droite, c’est terriblement pathétique, c’est ! C’est !

C’EST LA LOI DU MARCHÉ !

Rien de plus. De même que les USA ne sont qu’un immense marché où Dieu règne dans les consciences et le dollar dans les désirs, de même notre Macron ne voit-il rien de mal à cette ère du vide grandiloquente et sereine, qui, de DSK en Panama fait dégorger des rivières de cash pour payer les fonds de pensions des retraités américains. Les gens qui aiment le monde tel qu’il est ont QUELQUE CHOSE DE DÉSESPÉRANT - c’est moi qui souligne - surtout et même pire - quand ils ont osé, même de loin, juste prononcer le mot "gauche".

Oui bien sûr, la gauche est morte depuis 1983, merci à l’homme qui n’était ni de droite ni de gauche, ce pétainiste de souche charentaise, coupeur de tête en Algérie, bises à Jack Lang en 1981, surtout l’été. Depuis que la "gauche de droite" (Onfray m’a piqué l’expression dans son dernier bouquin, pas bon du tout d’ailleurs), donc depuis que, l’important est de faire du qui mange pas de pain. La fête de la musique (un carnage), le PACS (on s’en fout), des choses pas importantes. Mais aller contre Barbarin libéraliser la PMA pour ceux qui le veulent, oh non ! Ça pourrait compromettre nos chances de ré-élection...

Oui, bien sûr, la gauche est morte. Et les élus écologistes devraient être emprisonnés.

Alors il faut y croire. Macron, c’est Attali en version jeune, c’est la vitrine, la surface, le superficiel, le cosmétique, le déguisement, le maquillage, Macron, ça n’est rien. Le temps passe, tu verras, ça n’est rien.

Maintenant, le problème, c’est que les enfants m’ont posé des questions à son propos. Et tu le trouves bien papa ? Et il va être président ? Et ça sert à quoi ?

J’aurais bien proposé une petite utopie aux enfants. Et puis j’ai oublié.