Il faut les comprendre mais il vaut mieux s’en foutre.

Au début, je voulais parler d’un phénomène de société très important et du rapport sur l’Islam et les banlieues. Et puis, en réfléchissant, je me suis dit qu’il ne faut jamais oublier de s’en foutre, tant qu’on est vivant. Il y a des choses, il faut s’en foutre. Tant pis pour eux. C’est très difficile de s’en foutre bien sûr. A cause des copines et même des copains qui seraient bien mieux avec tout le monde. Mais comme tout le monde n’existe plus guère, alors il faut s’en foutre, coûte que coûte. Je m’en fous, je m’en fous.
Je me le répète le plus souvent possible. On me dit qu’il faut pas s’en foutre. Je ne sais même pas si c’est plus ou moins important l’islam dans les banlieues ou Dominique Strauss Kahn Place des Vosges. Qu’est-ce qui compte vraiment ? Tout le monde s’en fout.
Je me suis surpris l’autre jour, sur la passerelle. Un couple à la dérive mais propre sur eux me demande des Euros pour vivre. Je n’ai pas eu le courage de répondre. Je suis passé, vent d’ouest, je n’ai rien dit. Il faudrait s’en foutre mais je n’y arrive pas. Ah, quel lâche ! J’aurais pu leur donner ce que j’ai joué au loto, ça n’aurait pas été perdu pour tout le monde !
Est-ce que DSK se dit ça quand il joue au loto à Sarcelles ? Est-ce qu’il se dit : "Putain, ces dix Euros, je devrais les donner à des pauvres qu’ont pas un rond !". Peut-être même qu’il se dirait que c’est un précepte de l’Islam. La charité.
Depuis, j’arrive pas à m’en foutre. J’y pense.