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FN ? Le premier parti de France...

vendredi 11 octobre 2013, par Grosse Fatigue

Je serais le premier parti de France au cas où le premier parti de France serait un peu bleu marine. Je serais parti avec mes amis les Français les vrais, Voltaire, Rousseau et d’autres je laisserai le pays aux mains des gens dans leurs pavillons et leurs Scénic™ leurs vies moches et les autres en face qui se commutent en communautés pour se détester à jamais. Je partirai. Je ne sais pas où j’irais, sans doute par la montagne pour retrouver l’Espagne ou l’Italie des gens qui rient et qui boivent du vin ou l’Angleterre pour le rock et le psychédélique je me trompe d’époque ou l’Allemagne mais je ne parle pas la chose et la vie sera si courte quand le premier parti de France nous poussera tous à la porte pour nettoyer chez ce qu’ils croient être eux. On peut tenter New-York puisque certains pensent qu’il n’y a plus d’Américains là-bas mais ça n’est pas une raison pour croire que l’on s’y mélange en-dehors des musées. Je serais le premier parti de France, à traverser la frontière sans même dire au revoir comme on jette au compost une pomme rabougrie puisque c’est comme ça : tant pis.

Ce sera pire que la Trêve de Primo Lévi parce que ce sera par précaution sur les autoroutes avec les enfants à l’arrière. Alors peut-être la Suisse ou l’extrême-Orient allez savoir si les Chinois sont si cons que ne le disent nos compatriotes qui s’encanaillent les estomacs dans les buffets à volonté quand, justement, ils en manquent tellement de volonté à bouffer obèses et se resservir sept fois du porc laqué pour oublier le côté cannibale de la chose. Nous serons tous ensemble les basanés moi-même et les réfractaires les anarchistes, nous formerons des poches d’oxygène sans en espérer plus puisque tout cela sera de notre faute même Cabu s’en voudra d’avoir inventé l’idéal-type wéberien du Français moyen triomphant finalement. Tous dehors et moi le premier. Je continuerai mes billets à distance - n’est-ce pas déjà la distance qui nous sépare la cybernétique ici-même madame ? - N’est-ce pas ? Ne sommes-nous pas préparés au départ ? Le premier parti de France ce sera moi, même si l’hémorragie a déjà commencé pour gagner de l’argent les jeunes s’en vont au Québec en oubliant l’hiver qui les attend mais puisque, ici, c’est aussi l’hiver que l’on nous annonce.

Et puis peut-être que non je reste. Je reste et je vais former la ligue des grandes gueules la lgg en minuscules à cause de notre taille nous sommes deux, moi-même et mon avatar en ligne pour dire aux cons qu’on, qu’on les emmerde à jamais, les recroquevillés, les franco-franco ou les identiques de tous les pays, les régionalistes minuscules, les partisans du patois et de l’entre-soi, les con sanguins et les consanguins, souvent les mêmes, ceux du parti d’ici et de l’idéologie allemande qu’ils imaginent être à eux. Le premier parti de France non finalement, ne comptez pas sur moi il y aura comme un réveil pour coller deux claques aux emmerdeurs de tous les bords et leur dire que l’espérance de vie est si courte que l’on ferait mieux d’en profiter avant le grand noir à jamais bande de crétins.

Au pire, j’irais voir Syracuse et l’Île de Pâques où l’on a si bien appris à s’entretuer n’est-ce pas ?