Je regarde le soir tomber sur le potager pourrissant : l’automne triomphe lentement. Les tomates pendent en s’ouvrant sans plus jamais mûrir, les feuilles disparaissent avec le vent et le soleil de ce dimanche ne fait pas illusion. Je suis sensible aux saisons.
Nous parlons avec les enfants. Et puis le petit me demande à quoi ressemblait mon enfance. Je parle du jardin du potager des chats des animaux, des cabanes dans les arbres et des dimanches à la pêche. Pas de ceinture à l’arrière et mon (...)
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Chroniques potagères
Mon potager. Les saisons...
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A quoi ça sert d’avoir huit ans si on oublie tout quand on est plus grand ?
8 octobre 2013, par Grosse Fatigue -
Allô quoi - Caissière frustrées et développement durable.
16 avril 2013, par Grosse FatigueJ’ai bêché toute la matinée. J’ai vu les gros vers blancs. J’ai vu ma voisine. J’ai vu les chats. Les pigeons qui chient sur l’antenne télé : à croire qu’ils regardent eux-aussi la télé-réalité. La dernière de la classe a fait breveter son allô, elle a tout compris. Comment une caissière frustrée se venge : les caissières ont toutes un doctorat de sociologie aujourd’hui. Les autres, celles d’autrefois, se font greffer des seins en plastique pour passer à la télé et, juste avant que le signal n’arrive en haut de (...)
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S’excuser pour les poulets
8 mars 2013, par Grosse FatigueIl fait beau mais frais j’ai fait les courses au supermarché pour la première fois j’ai donné de la confiture aux Restos du Cœur. Hier soir j’ai joué de la batterie dans un bar j’ai vu des types deux fois plus jeunes avec des filles dont il faudrait tomber amoureux, des filles jolies et chics et elles avaient l’air sincères. Je ne joue pas très bien mais j’ai essayé de me décontracter, d’être sûr de moi.
J’ai fermé le coffre de la voiture sur le parking du supermarché. J’ai rangé les deux sacs oranges et (...) -
Sélection naturelle : la solitude du dernier poil pubien indique vraisemblablement une erreur d’appréciation théorique
29 janvier 2013, par Grosse FatigueEn voilà des chiffres ! 90 % des jeunes Anglaises s’épilent partiellement ou totalement le pubis. Cette touffe qui nous étouffe a vu disparaître, à ce qu’ils disent, les derniers morpions outre-Manche, et ne doutons pas que les survivantes à la mode pornographico-esthético-hygiénique investiront rapidement dans les actions du duopole Wilkinson™/Gillette™ en attendant qu’un acteur Low-cost indien vienne confirmer la théorie de la baisse tendancielle du taux de profit. Ah, Marx, ah, Ricardo, ah. Je (...)