Hier soir avec les enfants j’ai regardé Ze Voice sur TF1. C’est surtout parce que j’adore Jennifer et que si tu lui ressembles, je te cherche, call me chérie.
C’était la finale et les gamins étaient contents. Etre content, c’est tout ce qui compte. J’ai donc écouté quatre jeunes chanter à tue-tête parce que c’est ainsi que l’on fait les stars et que l’on enterre le talent à coup de Florent Pagny, ce qui n’est pas rien. Les garages sont loin où l’on parquait une batterie deux amplis Marshall™ et trois Fender (...)
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La petite musique
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Injustice musicale
26 avril 2015, par Grosse Fatigue -
Wish you were here
14 novembre 2014, par Grosse FatigueLa rue déserte est piétonne il fait sombre les gens sont rentrés chez eux, ils obéissent à certains horaires, même les horaires ont quelque chose de légal à l’heure d’hiver. Je vais chez le coiffeur sans espoir même si la coiffeuse est courageuse et que l’on va parler de choses et d’autres et de sport et d’espoir et de l’état du commerce au village. J’ai dix minutes d’avance et un type chante devant personne. Il n’a pas le sens du commerce il est mal placé il chante pour lui il chante Pink Floyd 1975 il (...)
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Hurry punks ! Hurry !
19 octobre 2014, par Grosse FatigueJ’ai roulé avec John, qui est angiais et vient a changé de vélo pour une marque américaine fabriquée en Chine.
Je suis un bobo globalisé.
John avait autrefois un vélo italien très beau qui pesait dix tonnes et je souffrais dans les côtes quand je le voyais s’éloigner de nous, mais par derrière, comme collé au bitume.
John est venu boire une bière belge à la maison après la balade histoire de refaire le monde en plusieurs langues. On a parlé d’Italie et d’Angleterre, c’était la moindre des choses. Puis (...) -
La techno nique des ploucs
24 juin 2013, par Grosse FatigueLe 21 juin sous la pluie, je n’ai pas vu grand-chose. Je jouais sous une bâche. Mais dans les rues étroites de la vieille ville, ce spectacle terrible : un accordéoniste, un violoniste et un contrebassiste. Des types jeunes, hirsutes et sentimentaux. J’étais prêt à leur faire la bise, à les appeler mes frères bien que ça ne soit pas mon genre le communautarisme. J’étais prêt à écouter ce qu’ils allaient nous envoyer, dignement et sans frou-frou, dans le répertoire exigeant de ce type de formation, (...)
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