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Paint-ball

mercredi 6 janvier 2016, par Grosse Fatigue

Des fois comme ça, parce que ce soir, j’ai mangé un demi-camembert et une tablette de chocolat complète en rigolant avec une petite fille qui n’est pas la mienne mais qui fait un peu sa capricieuse, tout en discutant avec sa mère de l’horreur ambiante, des fois, j’ai des idées....

On a bu aussi, faut bien dire.

J’ai déjà proposé il y a longtemps de céder l’Australie parce que c’est loin à tous les groupes qui n’aiment pas les autres, tous les indépendantistes, les religieux, les CACACA, les fachos de tous poils, les orthodoxes armés, les etc...

Mais il faudrait peut-être aller plus loin. Et organiser des stages commando pour tous les crétins qui n’aiment pas la vie, cette chose minuscule qui dure si peu de temps que l’on ne nous apprend pas à nous méfier de tout... Des stages commando pour ces imbéciles qui aiment tant la mort, qu’ils ne veulent pas mourir seuls et jeunes, mais nombreux avec d’autres qui n’ont rien demandé ! On pourrait leur filer un continent entier - franchement, l’Australie, ça m’irait bien - et leur donner toutes les armes du monde, et pas de bateau ni d’avions. Tous les stocks de trucs qui tuent ; mais pas les bombes nucléaires - on leur donnerait un ticket aller mais sans retour, pour un paint-ball du plus bel effet où chacun et chacune irait tuer ou se faire exploser dans la joie de son idéologie de merde, de sa religion à la con, de sa croyance épouvantable.

Parquons-les ! Oui, c’est un fantasme récurrent, une idée qui revient sans cesse, l’Australie 2092 pour faire science-fiction. Je pense qu’il y a suffisamment de place. Chaque être humain sur la planète pourrait signer un papier stipulant qu’il déteste suffisamment quelqu’un ou quelque chose, et aller en découdre à jamais dans le désert des kangourous. Et puis franchement, à part AC/DC, qu’est-ce l’Australie a apporté au monde ?

Un grand cimetière, la bataille des batailles, l’apocalypse selon la grande Fatigue, Armaguedon, la fin du fin ?

Ah oui, quand j’y pense quand même, le reste du monde en terrasse à savourer le brouillard, à lire Faulkner en écoutant du jazz. Une fête...

Bon, je rêve. Et puis c’est un peu dictatorial, et puis j’ai peur de voir les trois quarts de l’humanité, y compris les Ch’tis et des Marseillais, partir sans retour vers la grande île de la mort.... Oui, finalement, il va falloir s’y faire, garder les cons avec nous, et les fous, et les croyants, et ceux qui ne me plaisent pas, et. Oui, c’est un rêve impossible, un peu dictatorial, même si j’en appelle au volontariat, s’il vous plaît les gens, partez, laissez-nous, allez donc vous faire foutre dans la terre australe, allez voir si j’y suis, s’il vous plaît.