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La France Morte - Anatomie de la soumission politique

vendredi 17 février 2012, par Grosse Fatigue

A voir la campagne de Sarkozy aujourd’hui même fin février 2012 pour les archéologues numériques, on comprend mieux les erreurs du passé. Loin d’en avoir fini avec la fin de l’histoire comme on disait à Washington DC, on n’est pas déçu d’en reprendre encore.
J’ai eu ce matin en face de moi des étudiants défendant le nucléaire parce que l’Allemagne nous en achète (C’est le contraire, et les Allemands consomment trois fois moins d’électricité par tête de pipe). Autant vous dire que l’on peut en conclure plein de choses.

Par exemple :

Les Allemands sont moins cons :

- Que les Français en général...
- Que les Allemands d’autrefois...

Les Allemands ont fait des progrès. Peut-être ont-ils l’étrange chance de ne plus croire en l’homme providentiel à cause du moustachu de mauvaise augure ? C’est toujours ça de gagné. Ici même, certains y croient encore. La France est un pays de croyants. Bien sûr, la France Morte de Sarkozy, l’affiche sans perspective, en est la preuve. La mer est aussi vide que le regard de l’impuissant. Et pourtant : de vrais gens lui serrent encore la main. Des complices sans doute, achetés à vil prix par des margoulins sans foi ni loi ? Non, des croyants.

Mes étudiants étaient pareils. Alors que je leur chantais les vertus des maisons en paille, ils tentaient vainement de faire l’apologie de ce qui fût, pour nous, à défaut de groupe de pop et d’homme sur la lune, la grande conquête française des années 70 : le nucléaire. Sarkozy, comme Hollande, y croit encore. C’est une manière de donner des gages aux groupes économiques qui ne savent rien faire d’autre. Les paysans par chez moi ont peur des éoliennes, même si l’on plombe leur nappe phréatique au tritium. Tant que c’est pas la nappe de la cuisine !

L’idéologie de l’impuissance est dans la croyance même : on ne peut rien faire d’autre que de persister dans l’erreur. L’alternative étant, par nature, une erreur. Et quand on pense que l’homo-sapiens est doué d’imagination...

On pourrait par exemple imaginer une France sans Johny Halliday et sans David Guetta.

Ou attendre la Chine ?
Non. Pas la Chine.