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Léa Seydoux (ENCORE ELLE !) : un symptome français

dimanche 8 septembre 2013, par Grosse Fatigue

Je ne devrais plus en parler après tout on s’en fout de cette fille qui passe en couverture pour modeler l’esprit parisien qui nous sied si bien on devrait s’en foutre on lui parlera jamais sauf de loin. Elle a ce regard des chiens gentils je ne peux lui en vouloir même si d’autres y verraient bien ces sortes de chiennes que l’on fait femmes quand les soirs de pleine lune l’été nous enivre etc. On la voit partout nue habillée haute-couture mannequin vedette identification science fiction mission impossible peu importe.

Quelque chose m’agace en elle. Ce n’est pas tant le symbole de la petite héritière médiocre à l’école - j’ai des sources que l’on a tous -, ce n’est pas tant non plus le fait d’être issue de ces grandes familles qui, paraît-il, en gouvernent plus d’un en tout cas pas moi, ce n’est pas ce regard flou, ce n’est pas non plus sa croyance étrange dans l’ascétisme d’un protestantisme dont elle a hérité parmi tant d’autres choses. Ce n’est pas son jeu d’actrice - être acteur, c’est surtout au théâtre, le cinéma c’est un disque dur à plusieurs prises - non ce n’est pas tout cela.

C’est son manque de pudeur et ces imbéciles qui la célèbrent, les publicitaires qui se croient artistes depuis que c’est pareil, depuis que c’est l’art contemporain. La créature créée (SIC) par l’artiste ne l’est plus que pour le bruit du discours qui l’entoure et Léa c’est bien pareil. La petite plume de Beigbeder va jusqu’à dire qu’être héritière fut un poids pour elle, voilà le syndrome français, l’enfumage final de la masse des prolos qui n’y croient plus quand il nous dit qu’elle le reçoit dans l’hôtel particulier de sa grand-mère. Bien sûr les beaufs dans mon genre - la cible de son lectorat - doivent s’émerveiller devant la vengeance du destin qui la condamnait aux écoles de commerce payantes où l’on prend tout le monde depuis dix ans, mais à Paris seulement à cause de l’entre-nous, du moins dans son cas. Mais que l’on veuille nous faire croire à cette impudeur terrifiante qui consiste à dire qu’elle a dû se battre pour en arriver là, comme Aznavour dans le haut de l’affiche, LAISSEZ MOI RIRE.

Je connais des filles très bien qui font l’actrice dans des petites troupes il y en a des milliers avec les mêmes seins, le même regard, la même touffe carrée précisément sous des étoffes certes moins luxueuses mais à la même mode du genre consommez-moi. Elles ne sont ni plus grosses ni plus rien du tout c’est juste qu’elles aussi elles ont la passion du texte et s’escriment avec leurs copains à trouver un contrat dans un off quelque part et qu’elles resteront à jamais dans les 80% qui parlent tant aux publicitaires/Beigbeder, ceux qui ne font guère que 20% du chiffre d’affaires à jamais. Le voilà le symptôme français.

Léa, si tu pouvais simplement être discrète, te cacher et créer un mythe plutôt que de laisser des cons parler de toi, même si tu les payes toi ou un autre, ça nous ferait moins mal aux couilles quand on en a encore pardonne-moi c’est vulgaire, mais c’est comme ça. Si tu pouvais aussi passer le mot à tous tes amis dans les dîners mondains en anglais à travers le monde qui ont vu ton petit site perso déjà très globalisé English YES fromage ? No thanks. Tu leur dirais que les autres commencent à en avoir mal que l’ascenseur social de mon cul soit squatté par des petites filles comme toi et qu’il vaudrait mieux qu’elles arrêtent de le crier à la terre entière, il vaudrait mieux faire comme la Béart, entrer dans les églises pour bouffer un sandwich avec des gens colorés. Peut-être es-tu trop jeune ou déjà trop mal élevée pour comprendre que tout à droite de la droite ça les fait bander qu’un jour ils puissent t’étrangler toi et ta femme de chambre immigrée, vous jeter dans le même sac, têtes coupées au nom de l’injustice qui les verra programmer des films français à la gloire d’autres cons. Non, s’il te plaît, ce n’est pas à toi que j’en veux, tu es, comment dire, si naïve au fond, il faudrait juste que tu te fondes comme on disparaît parce que ce baratin, c’est du pipeau mais que ça énerve les gens à un point tel, que tu ferais presque mieux, quand j’y pense, de dire que la famille, tonton, tata, grand-mère et son chat, ça t’a bien aidé pour en être là. Je regarderais alors les photos de toi à demi-nue en me souvenant de Romy Schneider au bord de la piscine quand j’avais neuf - et je te jure que c’est quelque chose d’avoir eu neuf ans - cette grande actrice pour laquelle je n’aurais jamais eu ce genre de reproche crois-moi.

Essaye alors juste lui arriver à la cheville, souviens-toi dans César et Rosalie sur une plage de Vendée, avec l’immense Samy Frey et l’immense Yves Montand, le sable sous leurs pieds et tu comprendras ce que c’est que la nostalgie des géants.

Ne m’en veux pas mais ça m’énerve.