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Ne pas apprendre le chinois : potager

lundi 29 avril 2013, par Grosse Fatigue

Chers cons,

Vous m’emmerdez avec cette idée fumeuse d’apprendre le chinois, ou du moins de pousser les enfants français à apprendre cette langue-la. C’est inutile, dangereux et con.
D’abord : les Chinois, comme tout le monde, parlent anglais. Certains même parlent français. Certains aussi aiment la France, du moins la vision de cette France dont on rêve encore, droits de l’homme etc..... Aucun Chinois de mes connaissances ne m’a jamais proposé d’apprendre le chinois. Car ils savent....

Ils savent que la Chine est la plus grosse dictature au monde. On y tue à tour de bras, on écrase les passants avec des chars, on utilise le trop-plein de péquenauds pour fabriquer des jouets en plastique qui étouffent les enfants occidentaux sous des écrans d’intolérance. Regardez vous-mêmes, chers cons : pourquoi voulez-vous que vos enfants parlent chinois ? Mais pour la soumission à nos nouveaux maîtres ! Vous imaginez sans doute qu’en parlant Han, ils vont trouver un boulot de contremaître dans le Poissy™ de Shanghai ? Mais pauvre con, pauvre con ! Encourager les enfants français à parler chinois, c’est l’acceptation ! C’est courber le dos, c’est dire que nos nouveaux maîtres ont raison, qu’ils ont tout et que l’on se couche ! Comme si l’avenir ne pouvait tenir ses promesses qu’en Asie.

Je ne rêve pas de la Chine. Je n’irais jamais en Chine, pas plus que je n’irais sur Mars. Il ne faut pas donner de l’argent aux dictatures. J’ai un couple d’amis homo qui ne vont jamais dans les pays non gay-friendly, il faut étendre cette conception à tous les pays dictatoriaux.

Parler chinois pour l’amour de l’industrie : rendez-vous compte... Non, il vaut mieux apprendre le jardinage aux enfants. Le jour de la grande pénurie, ce jour que l’on attend tous, savoir planter les choux, ça en sera du savoir-faire ! Et là, il ne faudra pas compter sur la Chine, l’Inde ou le Brésil.... Fini les containers frigorifiés, les ananas en avion, les fraises d’Argentine et les cerises du Chili dans notre hiver à nous ! Finie la globalisation [1], finie la Chine ! Retour à Voltaire, cultiver son jardin...

Et puis, pour le prix des cours de chinois, les mettre au violoncelle ou à la guitare électrique ! En voilà un beau monde madame, pour vos enfants abreuvés de réseaux et de connexions, dont les composants chinois dégradent les neurones... Du violon, de la batterie, de Bach à AC/DC, oui madame, allons-y...

MAIS.

La Chine est aujourd’hui le plus grand producteur au monde de violons.

Pardonnez-moi, chers cons,

Je suis ainsi des vôtres.

Bien cordialement,